En juin 2000 sortait Baise-moi de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi. Le film se retrouve aussitôt au centre d’une polémique lancée par l’extrême droite catholique. L'épisode annonce un tournant dans le féminisme avec, cinq ans plus tard, la parution de King Kong Théorie. Un article de la revue La Déferlante à paraître jeudi 17 juin.
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C’est l’histoire d’une sortie éclair. Quelques jours entre fin juin et début juillet 2000 qui font basculer une œuvre féministe attendue en brûlot pornographique interdit en salle : «Fait avec l’équivalent de 200 000 euros aujourd’hui, ce film est devenu un phénomène qui nous a échappé. On voulait faire des T-shirts Baise-moi parce que ça nous faisait rigoler, comme plein d’autres gens. À l’époque, il n’y avait pas de réseaux sociaux, mais on ne s’attendait pas à l’ampleur que ça allait prendre», se rappelle aujourd’hui Virginie Despentes, coréalisatrice du film.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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