Arts Chronique

Marie NDiaye cerne l’incernable terrorisme au théâtre de l’Odéon

Création à Paris de Berlin mon garçon de Marie NDiaye, dans une mise en scène de Stanislas Nordey. À partir de la haine d’un enfant de Chinon radicalisé en Allemagne, la pièce sonde les failles familiales et le maelstrom du monde.

Antoine Perraud

Il est rare d’assister à la création d’un spectacle de théâtre contemporain en ayant l’impression d’entrer de plain-pied dans un classique. Ce fut sans doute le cas, par exemple, en 1935 avec La Guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux ; en 1960 avec Le Balcon de Jean Genet ; ou en 1987 avec Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès. Aujourd’hui, une telle évidence s’impose avec Berlin mon garçon de Marie NDiaye.

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