Hakan Günday: «A nous de savoir si nous allons devenir des murs»
Hakan Günday, romancier turc né en 1976, signe avec Encore (Éd. Galaade) un roman sous forme de confession d'un enfant devenu passeur esclavagiste. Entretien à propos du sort que nous réservons aux réfugiés. Paroles coups de poing d'un réveilleur de consciences…
Le mot « passeur » désigne le meilleur (celui qui transmet un savoir ou des valeurs), comme le pire (quiconque réduit en esclavage des réfugiés devenus marchandise). Nous sommes du côté sombre, cruel, violent, démentiel avec Encore (Éd. Galaade), roman dru, cru, hypertendu, inattendu et magnifique de l’écrivain turc Hakan Günday. Ce francophone de 39 ans a retourné l’énergie cataclysmique célinienne, qui ne lèche plus à plaisir les flammes, ni ne se love dans le fracas, ni n’attise les désastres, mais s’enfonce dans l’horreur pour en sortir. Nullement en signe de rédemption ou d’expiation religieuses, plutôt en vertu d’une libération et d’une régénération politiques.
Et si la gauche devenait la première force d’opposition au Palais-Bourbon en juin prochain ? Un scénario plausible qui pourrait, dans une certaine mesure, transformer le paysage politique, explique Olivier Rozenberg, spécialiste de la vie parlementaire.
Alors que le spectre d’un conflit long se précise, faut-il continuer, et jusqu’à quand, à livrer des armes à Kyiv ? Est-il encore possible de ménager une « porte de sortie » à Vladimir Poutine pour faciliter de futures négociations de paix ? Aux États-Unis comme en Europe, des dissensions commencent à affleurer sur ces sujets clés.
Les enfants représentent, avec les femmes, la majeure partie des déplacés internes et des réfugiés ukrainiens. Dans l’ouest de l’Ukraine, des orphelins de la guerre et des enfants placés tentent de se reconstruire une vie, loin de leur maison et de leurs habitudes.
Contrairement à 2017, où la plupart des candidats macronistes avaient accolé la photo du président de la République à côté de la leur, nombre d’entre eux ont décidé cette année de mener campagne sur leur propre nom. Face à la gauche et à l’extrême droite, certains veulent éviter d’agiter « le chiffon rouge ».
par
Ellen Salvi
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