Culture et idées Entretien

«Chaque jour est une fête», le Liban mis à nu

Premier long-métrage de la cinéaste libanaise Dima El-Horr, Chaque jour est une fêtesort en salle le 27 janvier. Entretien et extrait inédit du film commenté par la réalisatrice.

Pierre Puchot

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Chaque jour est une fête © DR

À quoi tient la réussite d'un film ? Comment un auteur de cinéma parvient-il, au-delà des incertitudes et des hésitations de sa mise en scène, à transmettre au public l'essence de son ambition originelle, de son projet artistique ? En salle mercredi 27 janvier, Chaque jour est une fête conte le périple de trois Libanaises, en quête d'une prison introuvable, dans laquelle sont enfermés leurs hommes. Premier long-métrage de la jeune Libanaise Dima El-Horr,le film est une surprenante réussite, par sa volonté de renouveler le regard porté sur un Liban pourri par les stéréotypes; par la grâce, aussi, d'une scène, quand une actrice palestinienne hors norme – Manal Khader, découverte dans Intervention divine, d'Elia Souleiman – s'avoue «momifiée» par l'odeur d'un mari qu'elle exècre.

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