Chili, années 80, années Pinochet : un enfant de 9 ans joue les espions dans l’espoir de séduire Claudia, 12 ans. Pour elle, il note les allées et venues d’un homme mystérieux et lui livre ses rapports détaillés, un jeu qui apprend à mentir ou se taire, à se cacher : rien d’innocent. Mais rien de complètement coupable non plus. Le Chili d’Alejandro Zambra est celui d’un clair-obscur, de ceux qui n’étaient ni des martyrs ni des salauds sous la dictature – des Personnages secondaires, comme l’avance avec finesse le titre français du roman qui paraît en cette rentrée à L’Olivier.
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