Culture et idées

L’Amérique a perdu David Foster Wallace, son petit génie des lettres

Auteur d'une œuvre aussi influente que protéiforme, l'écrivain David Foster Wallace s'est pendu chez lui la semaine dernière. A 46 ans, il était quasiment inconnu en France.

Sylvain Bourmeau

De toutes les chutes qu'il a inventées, c'est la plus triste et la plus prévisible : David Foster Wallace aura donc fini par se suicider. Quasi inconnu ici, DFW – on le désignait souvent par cet acronyme – était pourtant considéré outre-atlantique (et dans bien d'autres pays que le nôtre) comme l'un des écrivains américains les plus importants du moment, assurément l'un des plus virtuoses ; chef de file aux côtés de William T. Vollmann d'une génération coincée entre, d'un côté, les anciens modernes Thomas Pynchon et Robert Coover (qui l'ont tant influencé) et, de l'autre, les jeunes after-post-modernes Dave Eggers et Jonathan Franzen (qu'il a tant influencés).

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter