
«Une planète plus déserte», «Pas de bébé à bord», «Stérile par choix», «Osez ne pas procréer», «Dépeuplez !», ou encore «Free Space», finalement retenu. Tels sont les noms que les personnages du dernier roman de Jonathan Franzen, Freedom, envisagent pour baptiser le mouvement écologiste «néo-malthusien» qu’ils décident de fonder. La fresque politique du romancier américain place en effet, au centre de son intrigue, un petit groupe de militants de l’environnement qui jugent inévitable de restreindre la population mondiale pour sauver la planète. Walter, le théoricien de la bande, rend la surpopulation responsable de tous les maux environnementaux, et même sociaux, de la planète.