Culture et idées

Argentine, l'étourdissante vitalité d'un continent littéraire

L’Argentine, il faudrait la réinviter l’an prochain. Une année au Salon du livre ne suffit pas. Tant il y a à lire. Heureuse et harassante déferlante, vademecum minimal, sélection forcément injuste parmi des œuvres si souvent de qualité. Strates de la mémoire, mirages de l’identité, labyrinthes, paysages, récits fantasques, poésie, branques déconstructions. Et polémique, bien sûr. Extraits.

Dominique Conil

On n’envie pas la personne chargée de gérer les réservations des auteurs argentins Buenos Aires-Salon du livre. Entre janvier et mars, de quoi devenir chèvre. À peine connue la première sélection d’une trentaine d’auteurs, bronca outre-Atlantique, vite relayée en France, ne serait-ce que parce qu’un certain nombre d’écrivains argentins, aujourd’hui comme hier, vivent à Paris. La liste des élus, telle qu’établie par les autorités argentines, comprenait un peu trop de supporters connus, voire institutionnels, de la présidente Christina Kirchner, et des absents remarquables, dont des écrivains mal vus, de droite comme de gauche.

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