Luz: «Catharsis, c’est l’histoire d’un enfant qui regarde sans comprendre»
Catharsis de Luz est une mise à nu, une plongée dans la tête et le quotidien d’un dessinateur qui, le 7 janvier 2015, a tout perdu. Qui a failli voir la raison et le dessin le quitter. Entretien avec Luz, autour de ce récit d’une reconquête et d’une réappropriation de l’intime.
Le 7 janvier 2015, Luz aurait dû être avec Charb, Tignous, Oncle Bernard, Wolinski, Cabu et les autres au moment où les frères Kouachi ont fait irruption dans la salle de rédaction de Charlie Hebdo et ont ouvert le feu. Il aurait dû mais il n’était pas là. C'était son anniversaire, il est arrivé en retard. Il n’a pas vécu l’horreur immédiate, il n’a « pas vu grand-chose ». Si ce n’est du rouge. Partout. Du rouge et du bleu, comme le rouge à lèvres et le manteau de sa compagne venue le retrouver devant l’immeuble, après l’attentat. Il n’a pas vu grand-chose et c'est ce vide qu'il raconte. Comme la nécessité de dessiner à nouveau, l’après. Quand il faut dépasser l’atrocité. Quand il faut se remettre au travail. Dès le lendemain, ou presque.
Emmanuel Macron l’a décidé presque seul : l’audiovisuel public sera privé dès cette année des 3,2 milliards d’euros que lui rapporte cette ressource prélevée depuis 1948. Au nom du « pouvoir d’achat », le gouvernement s’apprête à faire peser de lourdes menaces sur les médias publics.
L’exécutif britannique veut changer le mode de financement du groupe audiovisuel public pour des raisons économiques et électoralistes. En janvier dernier, la ministre de la culture, Nadine Dorries, a expliqué vouloir mettre fin à la redevance, un système de financement qu’elle juge « obsolète ».
La cohérence du camp anti-impérialiste, a priori uni par son rejet des blocs militaires, a été mise à l’épreuve par l’invasion de l’Ukraine. Certains refusent les livraisons d’armes, craignant l’engrenage d’un conflit interimpérialiste, tandis que d’autres estiment incontournable cette solidarité.
La députée des Yvelines succède à Richard Ferrand au terme de deux tours de scrutin. Elle convoitait la présidence de l’Assemblée depuis de nombreux mois.
par
Christophe Gueugneau
et Ilyes Ramdani
Directeur de la publication : Edwy Plenel
Direction éditoriale : Stéphane Alliès et Carine Fouteau
Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS).
Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.