C'est un texte qui donne à réfléchir. Dans AOC, la philosophe Camille Froidevaux-Metterie, professeure de science politique et chargée de mission égalité à l’université de Reims-Champagne-Ardenne, revient sur les basculements à l'œuvre autour de la sexualité. Loin de se cantonner aux conséquences de la vague #MeToo, ce qu'elle appelle « le tournant génital du féminisme » a commencé au début des années 2010 et vise directement la hiérarchie implicite qui continue de structurer les rapports entre les femmes et les hommes : « D’un côté, celles qui attendent, reçoivent, subissent et se soumettent, de l’autre, ceux qui choisissent, prennent, pénètrent et dominent. Ce sont ces représentations, ces normes et ces injonctions relatives à une sexualité conçue au prisme de l’hétéronormativité phallocratique qui sont aujourd’hui rejetées. »
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