Marine Le Pen, la dynamique du rejet Chronique

«Chez nous»: Belvaux filme le FN

Sortie en salle de Chez nous, dans lequel le cinéaste Lucas Belvaux transforme le Front national en Rassemblement national populaire et Marine Le Pen en Agnès Dorgelle. Moins un film sur le parti d’extrême droite que sur l’extrémisme comme langage diffus, et d’autant plus nocif.

Emmanuel Burdeau

Bande-annonce de « Chez nous » © FilmsActu

Le nouveau film de Lucas Belvaux commence et finit de la même façon. Une série de plans fixes surplombe au petit matin les routes aux abords puis les rues vides d’Hénard, petite ville du Nord sise entre Lens et Lille. Ensuite s’affiche le titre : Chez nous. Au début, comme il est logique, mais aussi à la fin, ce qui l’est moins. Dans l’intervalle, le cinéaste belge a raconté une histoire dont le Front national a jugé bon de s’émouvoir avant même la sortie du film ce 22 février, poussant les hauts cris au point d’en demander l’interdiction dès la diffusion de la bande-annonce en janvier.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter