Livres Chronique

La violence testamentaire de Roberto Bolaño

« Quelqu’un est-il capable de résoudre l’énigme ? », semble nous interpeller Roberto Bolaño dans « 2666 ». Cette question, ainsi qu’en témoigne l’édition de ses œuvres complètes par l’Olivier, revient de manière obsessionnelle d’un roman à un autre.

Melina Balcázar (En attendant Nadeau)

L’énigme de la fureur fait ici peser sa menace à chaque page, qui brise la langue. Une brutalité à laquelle le Mexique semble s’être habitué : « Personne n’accorde d’attention à ces assassinats, mais en eux se cache le secret du monde. » Pour le coup, l’écriture se déploie presque démesurément, comme pour s’opposer à une incapacité à s’exprimer devant l’horreur.

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