Bertrand Badie: «Nous devons faire face à une violence déterritorialisée»
Comment repenser la guerre, le terrorisme, la violence, les relations internationales, la diplomatie, quand les cadres avec lesquels on les appréhende sont périmés et incapables de répondre aux attaques récurrentes qui ensanglantent Paris, Grand-Bassam ou Bruxelles ? C’est le programme ambitieux, mais nécessaire, que propose Bertrand Badie dans son dernier ouvrage, Nous ne sommes plus seuls au monde.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Nous-ne-sommes-plus-seuls-au-monde
Bertrand Badie, professeur des universités à Sciences-Po Paris, est une figure de l’analyse des relations internationales. Dans son dernier ouvrage, Nous ne sommes plus seuls au monde. Un autre regard sur l’ordre international (éditions La Découverte), il montre à quel point les cadres de pensée, et même les mots que l’on emploie (« guerre », « diplomatie », « puissance »…), ne sont plus capables de faire face aux bouleversements de l’ordre du monde et encore moins de dessiner les contours d’une politique étrangère plus juste et efficace.