Arte diffuse en deux soirées, les 1er et 2 mars, la mini-série allemande Bad Banks, illustrant la plongée vertigineuse de la banque traditionnelle francfortoise, pilier du capitalisme rhénan, dans la finance mondialisée à la mode anglo-saxonne. Beaucoup d’adrénaline, à défaut de pédagogie.
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AvecAvec la crise financière globale survenue en 2007-2008, la finance internationale est entrée dans le Panthéon du crime télégénique. Une reconnaissance amplement méritée pour sa très particulière capacité de nuire, avec une puissance de frappe se jouant des frontières qui n’a guère d’équivalent que dans la violence d’État. Et encore. La consécration suprême étant la série télévisée qui, portée par les Netflix, HBO et autres Amazon, est en train d’imposer une réécriture du langage cinématographique, attirant du grand vers le petit écran les réalisateurs les plus prestigieux et les acteurs les mieux cotés.