Philosophie pop, crise financière de 2008, inégalités face à l'héritage... Retour sur sept essais publiés en 2018 qui ont retenu notre attention, et dont nous n'avions pas trouvé le temps de parler, au moment de leur sortie.
Les propos de Macron sur la ressemblance de notre temps avec les années 1930 ont clivé le champ politique et intellectuel entre partisans de l’emploi du terme fascisme et ceux qui se refusent à plaquer une telle période historique sur la nôtre. Il est urgent de construire un antifascisme remodelé et réarmé, comme nous y invitent deux ouvrages publiés cet automne.
Les « gilets jaunes » ont prétendu incarner la colère du peuple face à un pouvoir assimilé à celui de Louis XVI. Même outrée, cette mise en scène met en lumière un retour vers des formes sociales évoquant des temps révolus, comme le documentent deux livres consacrés, l’un au retour des domestiques, l’autre au retour de l’héritage.
Enseignant l’esthétique et la philosophie le jour, et pratiquant les scènes musicales la nuit, Agnès Gayraud était sans doute la mieux placée pour réussir le tour de force d’une philosophie de la pop qui ne soit pas seulement de la « pop philosophie ».
En étudiant, à travers ses étranges archives, l’itinéraire d’un savant des Lumières à la méthodologie inédite et à la théorie bancale, le sociologue Jean-François Bert rend compte de la matérialité avec laquelle se fait et se défait la science.
L’activiste américaine Sarah Schulman, figure d’Act Up New York, publie un livre hybride, à la fois tombeau pour les morts du sida, ode aux figures évincées d’un New York ripoliné et réflexion inégale sur la gentrification du monde.
Après avoir mis en évidence les dérèglements causés par l’« accélération » permanente de nos sociétés, le philosophe et sociologue Hartmut Rosa propose une théorie de la « résonance ». Selon lui, c’est ce type de relation au monde qui ferait la qualité de l’existence. Mais elle requiert des conditions politiques et sociales aujourd’hui absentes.
Adam Tooze, spécialiste de l’histoire de l’économie, a réalisé une somme sur la crise financière de 2008. S’il y a un livre à lire sur cette période de rupture qui marque la fin du consensus sur le néolibéralisme et la globalisation, c’est bien celui-ci.
4 mars 1957. Ce qui sera bientôt baptisé « bataille d’Alger » par la propagande française fait rage depuis deux mois. Ce matin-là, le docteur Slimane Asselah reçoit des patients dans le cabinet médical situé au premier étage du 15, rue Marengo, au milieu de la Casbah d’Alger. Vers 12h, il en sort, e...
En partenariat avec le festival Cinéma(s) d'Iran qui se tient chaque année en juin à Paris, une sélection de courts métrages. Dans cette série sont rassemblés ceux des années 2014, 2015, 2016, 2018 et 2022. Certains ne sont plus visibles, les droits de diffusion de Mediapart étant épuisés.
Chaque trimestre, Mediapart publie un article issu du dernier numéro de la revue La Déferlante, consacrée aux révolutions féministes. Il s’agit à chaque fois de la rubrique « Retour sur », qui revient sur un événement passé, important pour l’histoire des féminismes ou des droits des femmes et des mi...
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