Né à Paris en 1910, ouvrier aux 1000 boulots, Jean Merkert entre en littérature lors de la Deuxième guerre mondiale avec Les coups, que Gallimard accepte immédiatement. Salués par des grands noms de la littérature française (Raymond Queneau, André Gide, Roger Martin du Gard, Maurice Nadeau, Jean-Jacques Pauvert…), il devra, pour vivre de sa plume, publier des polars sous le nom de John Amila. Ses romans noirs teintés de social, ont inspiré plusieurs auteurs contemporains du néo-polar. Portrait en trois volets d'un écrivain oublié.
Jean Meckert serait aujourd’hui presque totalement inconnu sans le travail des éditions Joëlle Losfeld, qui ont réédité dix ans après sa mort six titres de cet écrivain prolifique. Prolétaire et fier de l’être, anar de conviction de cœur et de vie, Meckert n’a pas pris une ride.
Jean Meckert n'est pas l'homme des choix faciles. C'est en pleine Occupation qu'il décide, après les bonnes critiques de ses deux premiers romans parus dans la collection blanche de Gallimard, de ne vivre que de sa plume. Mais dès 1950, Meckert constate que « dans ce monde fermé [de la littérature], on ne peut entrer qu'en courbant l'échine ».
Les textes de Jean Meckert ne sont pas sans lien avec le virage à gauche du polar qui marque en France les années 1970 et 80. De ce néo-polar au roman social, il reste une référence pour ceux qui s'obstinent à penser que le monde du travail ne doit pas être tenu à l'écart de la littérature.
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