Rivalité franco-allemande après 1870 ; choc des ambitions coloniales au début du XXe siècle ; guerres mondiales puis Guerre froide ; et enfin mise à l’épreuve de la cohésion européenne par le Covid. A chacun de ces moments d’histoire, des vaccins sont en jeu. Derrière les oripeaux de la philanthropie, la froide géostratégie. Cette série en raconte cinq épisodes marquants.
Le traitement en 1885 de Joseph Meister, mordu par un chien enragé, est un incontournable de la geste vaccinale. Le point de départ d’une expansion mondiale des établissements au nom de son inventeur, au nom d’un impérialisme colonisateur.
La maladie reste incomprise jusqu’à la Première Guerre mondiale. Puis les chercheurs découvrent le virus qui la cause, le moustique qui la propage, et des vaccins pour la prévenir. Mais leur diffusion se heurte aux rivalités entre Français et Britanniques.
Les grandes puissances rivalisent pour mettre au point un vaccin contre la maladie, redoutée après ses ravages lors du premier conflit mondial, et attribuée aux Juifs par les nazis. L’explosion épidémique n’a, en définitive, pas eu lieu.
Dans les années 1950, les flambées de polio se multiplient. Deux chercheurs américains inventent des vaccins. En pleine guerre froide, l’un d’eux noue des liens avec l’URSS pour tenter une lutte mondiale contre le virus.
Pour la première fois, les 27 pays de l’Union européenne ont tenté, face à la pandémie mondiale, une stratégie commune en matière vaccinale. Hongrie et Royaume-Uni ne lui ont pas facilité la tâche.
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