Dans la Vienne, l’État a donné jeudi 3 novembre un nouveau signal en faveur des mégabassines, en officialisant un protocole d’accompagnement pour la création de ces gigantesques réserves d’eau artificielles. De Poitiers au Marais poitevin, des crispations politiques autour de ces aménagements émergent doucement.
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MauzéMauzé-sur-le-Mignon, Marais poitevin (Deux-Sèvres).– La tension est montée d’un cran, jeudi 3 novembre en fin d’après-midi dans le département de la Vienne, à une trentaine de kilomètres de Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Le préfet, Jean-Marie Girier, a procédé à la surprise générale à l’officialisation d’un « protocole » fortement critiqué, visant à « accompagne[r] » plusieurs sociétés qui projettent de construire trente réserves artificielles, ou mégabassines, à l’ouest de Poitiers, sur le bassin de la rivière Clain.
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