À Grenoble, l’histoire de la pollution chimique interdite que la préfecture a autorisée
Plusieurs arrêtés préfectoraux, pris entre 1976 et 2019, autorisent des usines chimiques à rejeter leurs eaux polluées dans la Romanche. Pourtant, c’est interdit car l’eau potable de la métropole de Grenoble y est puisée. La justice a ouvert une enquête préliminaire.
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« Des« Des accidents, des pollutions indirectes, oui, mais des rejets d’eau polluée directement dans cette rivière, jamais je ne l’aurais imaginé. » Raymond Avrillier est un militant écologiste de longue date, ancien maire adjoint à Grenoble. De la plateforme chimique voisine Arkema, il connaît tous les scandales. « J’en suis tombé de ma chaise », dit-il, quand celui-ci a été rendu public en septembre dernier.