L’excavation de déchets toxiques, entamée il y a plus d’un an, a généré chez les riverains plusieurs centaines de déclarations de symptômes : maux de tête, irritations, vomissements… Selon des mesures inédites obtenues par Mediapart, des pics de pollution ont dépassé les valeurs de référence.
Long de 107 kilomètres, ce méga-canal doit relier d’ici à 2032 la Seine aux grands ports belges et hollandais. Alors qu’il est présenté comme un projet vert, ses opposants pointent une infrastructure écocidaire et organisent ce week-end une mobilisation nationale dans l’Oise.
Alors que l’usine de batteries au plomb de Lille-Sud fermera en fin d’année, la commune a entrepris une série de tests afin de déterminer le niveau de pollution dans les jardins des habitations alentour. Depuis dix ans, la mairie dénonce l’inertie de la préfecture sur ce dossier.
La production de matières radioactives d’un site d’Imerys dans l’Allier va considérablement augmenter si sa mine de lithium est autorisée. Mais personne, ou presque, n’est au courant. Car l’industriel s’est montré particulièrement discret sur ce sujet sensible qu’il a omis de déclarer pendant plusieurs années.
Des taux plus de 10 fois supérieurs à la normale ont été mesurés à proximité des sites de l’industriel français en Mongolie par un chercheur indépendant. Ce dernier a été arrêté en août par la police locale, alors qu’il effectuait des mesures sur place.
La dizaine de jours précédant la chute du premier ministre s’est accompagnée d’une cascade de décrets anti-écolos. Autant de reculs aux conséquences lourdes pour la biodiversité et la santé.
Vitrine écologique du pétrolier, la plateforme d’énergies bas-carbone de La Mède, près de Marseille, ne cesse depuis son lancement en 2019 d’accumuler les défaillances. Des salariés du site exposés à des produits cancérogènes ont engagé des actions en justice contre la multinationale.
Sept ans après les premiers échouages massifs de ces algues brunes sur les côtes des Antilles, les habitants en appellent à la justice. Requêtes auprès du tribunal administratif et plaintes au pénal se multiplient pour dénoncer une gestion de la crise insuffisante et inefficace.
Après dix jours de pourparlers, les 184 pays réunis à Genève ne sont pas parvenus à adopter un accord contraignant pour mettre fin au fléau du plastique. Une mauvaise méthode de travail et le sabotage des échanges par les États pétroliers expliquent ces échecs répétés depuis plus de deux ans.
Certains PFAS parmi les plus nocifs ont été détectés à des taux supérieurs à la norme dans une partie du réseau d’eau potable de Cherbourg-en-Cotentin en 2025. Si des mesures ont rapidement été prises, Le Poulpe a découvert que les autorités étaient en réalité au courant depuis 2019.
Les conclusions de l’enquête de l’Office français de la biodiversité que Mediapart publie révèlent que les eaux de Contrex et Hépar contiennent des taux de microplastiques « exorbitants » en raison de décharges laissées à l’abandon par Nestlé qui ont pollué les sources d’eau. Un réel danger pour la santé.
Mediapart a identifié plus d’une centaine de représentants d’industriels accrédités pour suivre des pourparlers en cours à Genève afin d’établir un accord mondial contre le fléau du plastique. Ces lobbyistes défendent notamment les intérêts privés de multinationales françaises comme TotalEnergies, Veolia ou Danone.
Le chercheur Matthias Rillig étudie depuis une dizaine d’années les impacts écologiques de la pollution plastique. D’après ses travaux, en se dégradant avec le temps, les millions de tonnes de plastique présents dans l’environnement sont en train de libérer de plus en plus de particules néfastes pour le vivant.
À Genève, plus de 170 pays se réunissent une ultime fois du 5 au 14 août pour parvenir à un accord mondial contre la pollution plastique. Mais les États pétroliers et les industriels du secteur refusent toute limitation de la production de plastique, au grand dam des scientifiques.
La totalité des membres de la mission régionale de l’autorité environnementale en région parisienne vient de démissionner. En cause : trop de pressions, pas assez de moyens et un travail de sape insidieux par une partie de la haute administration.
Un arrêté préfectoral du 4 juillet oblige 16 communes à fournir de l’eau minérale à leurs habitants, qui ne peuvent boire celle du robinet, contaminée aux polluants éternels… Mais qui va payer pour trouver des solutions à plus long terme ?