Des salariés qui fabriquent et transforment des PFAS témoignent d’une culture du risque quasi absente sur le site de Salindres, dont la fermeture est prévue en octobre. Un rapport d’expertise confirme qu’ils ont été exposés au TFA à des doses supérieures aux normes établies par Solvay.
Fort du soutien des pouvoirs publics, Farges Bois avait obtenu l’expropriation de voisins récalcitrants pour agrandir son usine d’Égletons et devenir le premier scieur de France. Mais le tribunal administratif, pas convaincu des gains économiques pour la collectivité, a invalidé la procédure. La préfecture renonce à faire appel.
À l’été 2024, le captage d’eau potable qui alimentait Rostrenen et Plouguernével (Côtes-d’Armor) a été fermé. Trop contaminé aux PFAS. Des taux alarmants avaient été détectés dès 2017, dépassant même les limites sanitaires. À ce jour, la population n’a pas été explicitement informée par les pouvoirs publics.
Le parquet du Havre a lancé une enquête sur les pollutions de la raffinerie Esso de Port-Jérôme. Après une première sanction de la préfecture en novembre, l’entreprise est de nouveau visée par une mise en demeure au sujet de ses émissions de benzène, de toluène et de xylènes (BTEX) dans les eaux de la Seine.
Selon des documents obtenus par Mediapart, deux projets de production de granulés de bois pourraient recevoir des aides publiques de l’Ademe, après l’aval du préfet de Bourgogne-Franche-Comté et malgré des avis défavorables de ses équipes.
Le tribunal administratif de Toulouse a annulé jeudi les autorisations environnementales qui avaient permis le début des travaux de l’autoroute. Une décision de justice saluée par les opposants, qui saluent une lutte plurielle, inclusive et radicale.
Chanel voulait acheter de la soie biologique et écoresponsable en Chine. La maison de luxe a pourtant fait appel, en toute connaissance de cause, à des fournisseurs dont les pratiques environnementales ont été diagnostiquées comme très mauvaises par un audit que Chanel avait elle-même commandé.
Alors que le Parlement a adopté jeudi 20 février une loi visant à limiter les polluants éternels, la chercheuse Claire Philippat revient sur une nouvelle étude scientifique qui dévoile l’impact néfaste des PFAS sur le placenta des femmes enceintes et sur le développement du fœtus.
Les promoteurs et les financiers du barrage de Singrobo, construit par le géant français du BTP Eiffage, avaient promis que l’ouvrage ne nuirait pas à l’environnement. Le barrage va pourtant détruire 618 hectares de forêts et nuire à des espèces menacées, dont les crocodiles africains.
Malgré les promesses, des mines financées par des banques françaises et une filiale de la Banque mondiale ravagent l’environnement en Guinée. Cette opération d’écoblanchiment a fait la fortune du cabinet français Biotope, qui conseille à la fois le gouvernement et les sociétés minières.
Le tribunal administratif de Toulouse a examiné mardi une dernière fois les recours demandant l’annulation de l’autoroute A69. Le délibéré sera connu le 27 février. Après quatre ans de lutte, les opposants croient encore à la victoire.
Des documents confidentiels révèlent que le projet gazier Mozambique LNG, déjà contesté pour son impact sur le climat et à cause des massacres commis sur place, va aussi avoir un impact négatif sur l’environnement et la biodiversité, malgré les promesses de TotalEnergies.
Des documents confidentiels écrits par des bureaux d’études inféodés à TotalEnergies dévoilent l’insuffisance des actions du groupe pour limiter les dommages de son mégaprojet pétrolier Tilenga, dans une zone à la biodiversité exceptionnelle. Éléphants, lions et hippopotames seront fortement impactés.
Une série d’enquêtes de Mediapart, basée sur des documents confidentiels, révèle comment les multinationales obtiennent des « permis de détruire » la biodiversité dans les pays du Sud, grâce à la complaisance de bureaux d’études et des institutions financières internationales.
Son discours semble vertueux : planter des arbres au nom de la préservation de la biodiversité. Mais la réalité est plus épineuse. L’entreprise a une gestion principalement économique de la forêt, soutenue financièrement et politiquement par la région Bretagne.
La fonderie Horne, du géant minier Glencore, se veut le plus grand centre de recyclage de composants électroniques d’Amérique du Nord. Ses rejets de mercure, d’arsenic, de cadmium, de chrome et de plomb ont provoqué un des plus grands scandales écologiques de l’histoire du Québec.