Mediapart a pu récupérer les résultats des prélèvements dans la Seine depuis l’ouverture des Jeux olympiques. Ces données, que nous publions en intégralité, montrent que la qualité de l’eau n’était suffisante que deux jours sur dix.
Au nom du droit à l’information et pour rappeler la réalité face aux discours hors sol, nous publions tous les résultats auxquels nous avons eu accès sur la pollution de la Seine depuis l’ouverture des Jeux olympiques.
Mediapart a eu accès à des courriers échangés entre l’administration et Atosca, le concessionnaire de l’autoroute contestée entre Castres et Toulouse. Ils documentent le passage en force de l’entreprise pour déboiser des zones pourtant protégées. Trois nouvelles plaintes ont été déposées cet été en lien avec les chantiers.
Le géant minier a achevé, fin juillet, un cycle de débats publics visant à convaincre de sa capacité à mettre en œuvre les technologies les plus innovantes pour créer une mine « propre » sur leur territoire. Mais de sérieuses incertitudes subsistent, notamment sur les besoins en eau de ce complexe industriel à l’heure du changement climatique.
Dans une forêt limousine de plus en plus exposée aux appétits des méga-scieries et des usines de pâte à papier ou de pellets, les initiatives se multiplient pour assurer la survie d’une filière du bois plus artisanale et plus durable.
Chargé de campagne auprès de l’association Canopée-Forêts vivantes, Bruno Doucet revient sur la politique gouvernementale de soutien à l’exploitation industrielle des forêts et sur ses principaux bénéficiaires, les coopératives forestières.
Depuis trois ans, les habitants du hameau de Drouillat ne peuvent plus boire l’eau de leur source, dont le taux d’aluminium a grimpé en flèche et dépasse désormais largement les normes de santé publique, après l’abattage de résineux à proximité du point de captage. Un cas qui pourrait n’être pas isolé sur le plateau de Millevaches.
Déjà encerclé par les scieries, les industries du papier et les centrales à biomasse, le massif forestier du Limousin suscite aujourd’hui la convoitise du producteur de pellets Biosyl, qui prévoit de construire fin 2024 une grande usine à Guéret.
Mediapart a pu lire les conclusions du rapport d’enquête de l’Office français de la biodiversité, rendu au procureur de la République d’Épinal dans le cadre de l’enquête préliminaire visant le groupe pour l’exploitation de forages sans autorisation. Nos révélations.
Malgré les mobilisations, les critiques des scientifiques et la demande de moratoire, le nombre de mégabassines continue d’augmenter en France : 71 sont d’ores et déjà construites et 94 autres en projet, indique la carte interactive inédite de Mediapart et de Mémoire vive.
À coups de mises en scène et de « storytelling », les autorités fabriquent l’histoire d’un fleuve parisien libéré de la pollution et accessible aux baigneurs. Mais un écosystème ne se transforme pas d’un coup de baguette, même olympique.
D’après un document interne à EDF que s’est procuré Mediapart, le creusement du tunnel ferroviaire a, en 2019, vidé de son eau un pan de montagne dans la vallée de la Maurienne, en Savoie. De ce fait, l’affaissement d’un barrage a été accéléré.
Alors que les résultats des prélèvements de la Seine révèlent encore des pics de pollution, la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, a profité d’une baisse des contaminations de l’eau pour voler la vedette à la maire de Paris, Anne Hidalgo, en se baignant ce samedi dans la Seine.
À Clisson, la surface du festival de metal a été multipliée par dix en moins de vingt ans. Temporaires au départ, les constructions, principalement situées sur des terrains agricoles, deviennent de plus en plus définitives, ce qui contrevient aux règles d’urbanisme ou au Code de l’environnement. Second volet de l’enquête de Mediacités.
Pas moins de 23 000 panneaux photovoltaïques doivent être installés sur un site sauvage et jusque-là préservé dans les Alpes-Maritimes, à la demande de l’État monégasque et avec la bénédiction de la préfecture.
Huit militants écologistes comparaissaient mardi 18 juin devant le tribunal correctionnel de Lyon pour une action menée en mars sur le site d’Arkema. Des peines de trois à six mois de prison avec sursis ont été requises.