Écosystèmes et pollution Parti pris

À la COP16 perdure une vision coloniale de l’écologie

La COP16, qui s’est achevée ce week-end en Colombie sur un échec, a néanmoins abouti à la création d’une nouvelle instance de représentation des peuples autochtones. Le modèle dominant de « conservation de la nature » à l’ONU menace pourtant frontalement toujours ces communautés.

Lucie Delaporte

La décision a été saluée comme une des rares avancées de cette COP16 sur la biodiversité qui s’est achevée ce week-end en Colombie avec un goût amer. Après des jours d’intenses négociations, la plupart de décisions sur les grands sujets (financements, mise en œuvre concrète des objectifs du cadre Kunming-Montréal de 30 % d’espaces protégés) ont été reportées, faute de consensus, à la prochaine COP qui se tiendra dans deux ans. Ardemment défendue par leurs organisations présentes à Cali, la création d’une instance représentant les peuples autochtones au sein de la grand-messe onusienne aura donc été l’une des seules avancées concrètes de ce rendez-vous destiné à enrayer l’effondrement de la biodiversité.

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