Des députés demandent un changement de méthode d’évaluation du risque lié aux tirs français dans le Pacifique entre 1966 et 1996. Sur les 13 000 personnes malades ou décédées, seules 1 200 ont été reconnues comme victimes.
Le tribunal administratif de Strasbourg a repris les arguments de l’État pour autoriser le confinement définitif de déchets miniers sous la nappe phréatique alsacienne, rejetant les demandes des associations environnementales. Une procédure devant la Cour européenne des droits de l’homme est toujours en cours.
La troisième conférence onusienne sur l’océan s’est achevée le 13 juin avec des ambitions en demi-teinte. En pleine crise du multilatéralisme, des étapes ont néanmoins été franchies en matière de défense des écosystèmes en haute mer ou de lutte contre la pollution plastique.
Une myriade de multinationales écocidaires sponsorisent et organisent de nombreux évènements dans l’espace ouvert au grand public de la conférence des Nations unies sur l’océan. Ce lieu de sensibilisation sur la protection des mers, situé au palais des expositions de la ville, a été financé à 90 % par des mécènes privés.
Océanographe ayant travaillé douze ans avec le commandant Cousteau, François Sarano estime que face à l’échec du droit actuel, la protection des écosystèmes marins dépend désormais de la reconnaissance du droit d’existence de toutes les espèces vivantes qui peuplent l’océan.
Mardi 10 juin sur France 2, le président français a communiqué sur ses avancées diplomatiques obtenues depuis l’inauguration la veille, à Nice, de la conférence mondiale sur l’océan. Mais scientifiques comme experts d’ONG demeurent plus que sceptiques quant à ces effets d’annonce.
Si le cabinet d’audit Créocéan s’affiche comme engagé dans la préservation de la biodiversité marine, des documents internes que s’est procurés Mediapart dévoilent que son pôle international se plie aux desiderata des géants pétrogaziers afin d’« écoblanchir » leurs projets néfastes pour les océans.
La troisième conférence onusienne sur l’océan se tient à Nice du 9 au 13 juin. Une centaine de chefs d’État et de gouvernement devront s’atteler à la protection des océans à l’heure du chaos climatique, au risque de transformer ce rendez-vous diplomatique en « sommet du greenwashing ».
Une semaine seulement après les manœuvres sur la loi Duplomb, le bloc central et le RN se sont alliés pour voter une motion de rejet contre un texte visant à valider l’A69… et qu’ils soutiennent. Objectif : court-circuiter le débat parlementaire.
Une flottille militante a pris la mer dans le Finistère pour dénoncer l’emprise de Vincent Bolloré, cible d’une convergence écologiste, féministe et antifasciste. On en a parlé en direct sur Twitch lundi 2 juin avec Mickaël Correia.
Les députés examinent lundi 2 juin une proposition de loi pour faire construire l’autoroute A69 malgré sa suspension par la justice. Pour la juriste Maylis Desrousseaux, c’est un mauvais signe pour le droit de l’environnement alors que la protection de la biodiversité s’affaiblit en France.
De la Macronie au RN, une alliance délétère s’est formée sur tous les textes de loi environnementaux du moment. Dans la perspective des élections à venir, l’objectif est de s’afficher comme le moins-disant écologique, quitte, pour le gouvernement, à renoncer aux timides avancées qu’il a portées sur le sujet.
Avec un tiers de sa consommation issu de la transformation de l’eau de mer, l’archipel est aujourd’hui dépendant de cette technologie. Mais devant la mauvaise gestion des ressources et des alertes écologiques, des voix s’élèvent pour changer de modèle.
Alors qu’Agnès Pannier-Runacher déclare publiquement s’opposer à la réintroduction des néonicotinoïdes, la ministre a accordé en mai 2024 une dérogation d’un mois pour l’utilisation d’un pesticide figurant sur la liste des polluants éternels, et retiré peu de temps auparavant par l’Union européenne.
Le nickel utilisé dans les voitures électriques les plus vendues en France alimente un écocide à travers l’Indonésie au profit d’une poignée d’oligarques. Second volet de l’enquête internationale « #DirtyNickel », alors qu’Emmanuel Macron est attendu mardi soir sur place.
À Toulouse s’est tenue mercredi une audience sur le sursis à exécution demandé par l’État et les concessionnaires pour relancer le chantier de l’autoroute, arrêté par le tribunal administratif en février. Le délibéré sera rendu le 28 mai.