La France et les irradiés du Pacifique

Essais nucléaires en Polynésie : « La France a le devoir d’assumer son passé »

Des députés demandent un changement de méthode d’évaluation du risque lié aux tirs français dans le Pacifique entre 1966 et 1996. Sur les 13 000 personnes malades ou décédées, seules 1 200 ont été reconnues comme victimes. 

Jade Lindgaard

Trente ans après la dernière explosion d’une bombe nucléaire dans le Pacifique organisée par la France au titre de ses « essais » militaires, c’est comme si la mer était encore chaude et que l’air continuait de brûler. « Le temps des remerciements est révolu », écrit la députée de Polynésie Mereana Reid Arbelot dans le rapport que la commission parlementaire d’enquête sur les essais nucléaires a rendu mardi 17 juin. « La France a plus que jamais le devoir d’assumer son passé, le cas échéant en reconnaissant ses fautes à l’égard de la Polynésie française, sans nier leur réalité ni minorer leur ampleur », écrit-elle.

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