En Guyane, la lutte s’amplifie contre l’emplacement d’un projet de centrale électrique
Un conflit ouvert s’est installé entre le projet de Centrale électrique de l’Ouest guyanais et les opposants à son emplacement, jugé « trop proche » du village amérindien de Prospérité. Jusqu’à la répression violente d’une manifestation, vendredi 10 mars, sur le chantier de la centrale.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
CayenneCayenne, Mana (Guyane).– Les images ont circulé tout le week-end dernier sur les réseaux sociaux. Une manifestation contre l’emplacement de la Centrale électrique de l’Ouest guyanais (CEOG), le vendredi 10 mars, tourne à la confrontation entre manifestant·es et forces de l’ordre, sur fond de gaz lacrymogènes. Partie pour « déplacer les machines » de façon « pacifique », la quarantaine de manifestant·es, dont des enfants, se retrouve face à dix agents de sécurité et à une vingtaine de gendarmes à l’entrée du chantier. Rapidement, certains militants invectivent les forces de l’ordre, qui ne tardent pas à user de gaz lacrymogènes.