Le Guyana et le Suriname face au dilemme du pétrole
L’exploitation des réserves pétrolières offshore par des multinationales participe au réchauffement climatique en émettant des gaz à effet de serre, alors même que les deux pays sont particulièrement exposés à la montée des eaux.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ParamariboParamaribo (Suriname).– Depuis les premières découvertes pétrolières datant de 2015 au Guyana, les réserves ne cessent d’augmenter : de nouvelles explorations ont porté le potentiel récupérable de pétrole et de gaz à près de 11 milliards de barils dans ce pays d’à peine 800 000 habitant·es. La compagnie états-unienne ExxonMobil a commencé l’exploitation en décembre 2019. Avec ses partenaires, la société Hess, basée à New York, et la China National Offshore Oil Corporation, elle espère extraire 1,2 million de barils de pétrole et de gaz par jour à l’horizon 2027, soit un peu plus d’un pour cent de la production mondiale quotidienne actuelle.