Soulèvements de la Terre : le coup de pression judiciaire
Vingt-deux personnes ont été placées en garde à vue cette semaine dans l’enquête sur l’action contre la cimenterie de Bouc-Bel-Air et dans celle sur les affrontements à Sainte-Soline. La conduite des interrogatoires par des policiers antiterroristes et les nuits passées dans les geôles de locaux de Levallois interrogent.
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DesDes cris, des coups de bélier contre sa porte, des lumières dans les yeux : Chloé* est en culotte mardi vers 6 heures du matin au seuil de sa maison, sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, quand des policiers cagoulés lui hurlent dessus : « Couche-toi ! Couche-toi ! Couche-toi ! » Mais elle veut d’abord chercher sa fille de 5 ans. « Je ne me suis pas couchée. Ils m’ont frappée au visage. » Un coup d’avant-bras sous l’œil. « Je suis tombée, ils m’ont plaquée au sol. » Et là, on lui demande son nom. Chloé répond. « C’est pas elle ! », s’exclame un policier.