Entreprises

Près d’un million de victimes ? Au procès de la Sfam, un goût d’inachevé

Dix-huit mois de prison et 300 000 euros d’amende ont été requis contre l’ex-milliardaire Sadri Fegaier, jugé pour une vaste arnaque à la consommation. Mais le cadre du procès, fixé par le parquet, était trop étroit. Des avocats de victimes appellent à une nouvelle procédure.

Benjamin Douriez

Un procès peut-il en cacher un autre ? Malgré sept jours d’audience, la justice n’en a sans doute pas fini avec les pratiques abusives de l’homme d’affaires Sadri Fegaier et de son courtier en assurances, Sfam (rebaptisée Indexia). Mercredi 2 octobre, la procureure a requis la peine maximale à l’encontre de l’ex-« plus jeune milliardaire de France » : 300 000 euros d’amende et deux ans de prison, dont dix-huit mois ferme, assortis d’un mandat de dépôt.

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