« Ça se paiera plus tard... » : les opposants à la réforme des retraites fiers, mais inquiets
La quatorzième journée nationale de mobilisation, et sans doute la dernière, a bien moins rassemblé, mardi, que les précédentes. Syndicalistes et simples citoyens espèrent avoir marqué durablement les esprits. Mais l’inflexibilité du pouvoir assombrit les perspectives.
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NulNul doute que si on les avait interrogé·es individuellement, toutes et tous auraient rejeté le terme. Mais les interventions des dirigeant·es de l’intersyndicale, mardi 6 juin en ouverture de la quatorzième manifestation parisienne contre la réforme des retraites, avaient un sérieux parfum de bilan. Ce bilan qu’on pourrait dresser au terme de mois d’une mobilisation acharnée, lancée le 19 janvier, mais qui n’a pas atteint son but : promulguée le 14 avril, la loi décalant de deux ans l’âge légal de départ à la retraite devrait entrer en vigueur le 1er septembre 2023, ses premiers décrets d’application ayant été publiés dimanche 4 juin.