Europe

Trichet s’en va, la crise reste

Statu quo monétaire mais nouvelles mesures de concours à la liquidité des banques. Le message de Trichet avant son départ était sans surprise: la crise va durer, la BCE fait son travail, aux autres institutions de faire le leur.

Philippe Riès

Le hasard du calendrier avait vraiment bien fait les choses. La dernière réunion de politique monétaire du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne présidée par Jean-Claude Trichet a eu lieu jeudi à Berlin, au siège régional de la Deutsche Bundesbank, et non à Francfort. Cette présence dans la capitale de l'Allemagne, qui a voulu et imposé une BCE à l'image de sa propre banque centrale indépendante, est hautement symbolique, à l'heure où les tensions sont évidentes entre les attentes allemandes et les décisions imposées par, dixit Trichet, «la plus grave crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale». Une crise qui est là pour durer, bien après qu'il aura transmis le témoin à son successeur, l'Italien Mario Draghi, le 31 octobre.

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