Entreprises Analyse

Faut-il nationaliser ArcelorMittal France ?

Alors qu’ArcelorMittal poursuit son plan social de suppression de plus de 600 emplois, beaucoup demandent la prise de contrôle des sites sidérurgiques français par l’État. Par principe, le gouvernement refuse : l’addition serait exorbitante. Mais est-elle vraiment plus élevée que celle de la perte d’un secteur stratégique ?

Martine Orange

Le précédent trotte dans toutes les têtes. En plein week-end de Pâques, le premier ministre britannique, Keir Starmer, a convoqué en urgence le Parlement pour faire adopter une loi autorisant la saisie immédiate du site sidérurgique de Scunthorpe : le dernier haut-fourneau britannique, passé sous le contrôle du groupe chinois Hebei Jingye Group en 2020, menaçait d’être éteint, sans possibilité de repartir, privant à jamais le Royaume-Uni de toute production d’acier primaire.

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