Nouvelle entourloupe autour de la privatisation des aéroports de Nice et Lyon
Les groupes industriels Vinci et Atlantia devanceraient des fonds d'investissement dans la procédure de sélection des offres, pour la cession des aéroports de Lyon et Nice. Mais selon nos informations, Emmanuel Macron imposerait un troisième tour. Comme pour Toulouse-Blagnac, ces deux privatisations sont en train de dérailler.
DécidémentDécidément, les privatisations des sociétés de gestion des aéroports français voulues par Emmanuel Macron sont entachées, les unes après les autres, de sombres manœuvres. Déjà, comme Mediapart l'a révélé, le ministre de l’économie avait commis un grave mensonge dans le cas de la cession de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Et voici que l’histoire semble bégayer : d’après nos informations, Bercy est en train de changer les règles de la procédure d’appel d’offres prévues pour les privatisations des aéroports de Nice et de Lyon, et d’imposer un troisième tour de sélection, qui pourrait avoir pour effet de faire battre les candidats industriels, arrivés pour l’instant en tête, au profit des offres déposées par des fonds d'investissement ou spéculatifs.