À Tarnac, la déforestation envenime le débat entre exploitants et opposants

Plus de cent cinquante professionnels du bois ont investi lundi le Bois du Chat, dans le nord de la Corrèze, pour exprimer leur soutien à des confrères empêchés par des habitants du village voisin de couper ras six hectares de feuillus en zone Natura 2000. Refusant tout dialogue avec les opposants, les représentants de la filière ont toutefois admis la nécessité de réviser les lois sur la gestion forestière.

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Tarnac (Corrèze).– En ce lundi matin, les organisations professionnelles de la filière bois en Limousin avaient décidé de donner une réponse du berger à la bergère aux empêcheurs de scier en rond. Puisque des dizaines d’habitant·es du petit village corrézien de Tarnac faisaient, depuis la mi-février, obstacle de leur corps à la coupe rase de six hectares de beaux feuillus au lieudit La Chapelle, également surnommé le Bois du Chat (voir notre précédent reportage), ce sont plus de 150 exploitants forestiers, propriétaires ou simples bûcherons qui ont investi ce petit bout de forêt pour dire leur soutien aux confrères empêchés de travailler.

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