Politique économique Analyse

Le coût élevé de la hausse de l’emploi

L’emploi a encore progressé en France au premier trimestre, alors même que l’activité reste faible. Un paradoxe qui a plusieurs revers : une aide publique massive, des phénomènes de rente et des salaires réels en baisse. Un « miracle » de l'emploi que les travailleurs paient donc au prix fort.

Romaric Godin

L’embellie de l’emploi en France ne se dément pas dans les statistiques. Jeudi 8 juin, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui a publié les chiffres de l’emploi salarié au premier trimestre, a établi une hausse de 0,3 % allant de janvier à mars, soit 92 400 emplois en plus en trois mois. Cela, après une hausse de 0,2 % le trimestre précédent (ou 55 400 emplois supplémentaires).

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter