Blocage à Clermont-Ferrand : « La stratégie, c’est de taper Michelin au porte-monnaie »
Contre la réforme des retraites, une centaine de militants syndicaux réunis à l’appel de la CGT, avec le soutien de l’intersyndicale, ont organisé lundi des barrages filtrants à l’entrée d’une usine et d’un centre de stockage du géant du pneu dans la métropole auvergnate.
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ClermontClermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).–« Ici, on produit des pneus pour les voitures des riches – les Porsche, les Ferrari, les Bugatti Chiron… On fait gagner beaucoup d’argent à Michelin. Mais cet argent, on n’en voit pas vraiment la couleur. » L’usine que désigne Dominique, et où il travaille depuis près d’un quart de siècle, est celle de Gravanches, dans la banlieue nord de Clermont-Ferrand. Dans le siège historique de la firme au Bibendum, il s’agit d’un des deux derniers sites de production encore en activité. Plus de huit cents salariés s’y relaient pour produire des pneus haut de gamme.