Travail

Au 3018, le numéro contre le harcèlement scolaire, des salariées se disent épuisées et sous pression

Une vingtaine d’écoutantes de la ligne téléphonique officielle de lutte contre le harcèlement et le cyberharcèlement dénoncent leurs conditions de travail. Les plaintes portent principalement sur le rythme des appels à prendre. La direction de l’association dément toute pression.

Garance Fragne

Début octobre 2025, Billy*, écoutante au 3018, numéro national de lutte contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement, quitte une fois pour toutes son travail, « épuisée » et « traumatisée ». Lors de son dernier jour, la sociologue a lu d’une traite une lettre à ses deux coordinatrices et au nouveau directeur des opérations. Elle y dénonce le silence de l’organisation face à son mal-être et à celui de ses collègues. « Vous oubliez les humains, ce que vous voulez, vous, ce sont des robots », lance-t-elle.

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