Travail Reportage

« Ils ont toujours su que l’usine allait fermer »

Le chômage partiel est censé sauver des emplois et empêcher des fermetures d'usine. Mais à NPC (Normandy Precision Components), les salariés auront tout connu. Le chômage partiel et la fermeture d'usine. Deuxième volet de notre série d'articles en Seine-Maritime.

Michaël Hajdenberg

Au début de leur période de chômage partiel, les salariés de l'usine Normandy Precision Components (NPC) voulaient y croire. Ils venaient de vivre un plan social en septembre 2008, 124 départs (sur 278 salariés), et le rachat de leur boîte par leur principal client et ancien propriétaire au début des années 2000: l'équipementier suédois Autoliv. Après quatre premiers mois de l'année 2009 passés «à ne rien faire, à repeindre les murs, comme si on allait prendre un nouveau départ», l'annonce du chômage partiel semblait logique. «On nous a dit: on a des stocks à écouler. Rien ne sert de produire en attendant.» Forcément.

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