Dans le secteur de la propreté, les négociations salariales patinent
Le patronat propose 2,4 % d’augmentation, les syndicats en réclament le double. À Montpellier, des agentes d’entretien du CHU, employées du groupe Onet, sont déjà en grève. Elles se battent pour leurs salaires et de meilleures conditions de travail.
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MontpellierMontpellier (Hérault).–Elle travaille de 6 heures à 13 heures, a plus de trente ans de métier et perçoit à peine 100 euros de plus que le Smic. Chaque jour, juchée sur sa machine de nettoyage, Nacira, 56 ans, lessive les sols du CHU Lapeyronie de Montpellier, pour un salaire mensuel net de 1 495 euros. « J’arrive parfois à dépasser 1 500, voire 1 600 euros quand je demande à travailler les week-ends, si j’ai besoin », explique cette employée du groupe Onet, spécialisé dans la prestation de services.