Violences sexistes et sexuelles

« On organise le déni » : la RATP accusée en justice de minimiser le harcèlement et les agressions sexuelles

Le syndicat Solidaires a lancé une procédure pour faire condamner l’entreprise publique en raison de manquements dans la formation sur les violences sexistes et sexuelles et dans la conduite des enquêtes internes sur le sujet. L’inspection du travail s’en est inquiétée à de multiples reprises.

Dan Israel

Une démarche inédite pour mettre en lumière une réalité que l’entreprise est accusée d’ignorer. Le syndicat Solidaires de la RATP attaque en justice l’entreprise de transport d’Île-de-France pour faire reconnaître ses carences dans la prévention des violences sexistes et sexuelles (VSS). Si la régie publique affiche « une tolérance zéro sur le sujet », le syndicat assure au contraire recenser des manquements qui, « par leur gravité, leur nombre, leur fréquence et leur récurrence, portent une atteinte considérable à l’intérêt collectif de la profession ».

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