Malgré sa santé financière, Novartis se soigne au plan social
700 emplois, soit un quart des effectifs en France, sont concernés par le plan de sauvegarde de l’emploi du laboratoire suisse. En plein débat sur la relocalisation, il ferme un site de production en Essonne racheté à un établissement public et pour lequel il a reçu une subvention de 800 000 euros, qu’il s’engage à rembourser.
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LaLa direction de Novartis et les représentants du personnel ont eu beau s’enfermer deux jours non-stop dans un hôtel de la région parisienne en « réunion tunnel » les 28 et 29 mars, cela n’a pas suffi à trouver une issue. Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) est pour Hélène Lapauw, déléguée syndicale centrale CFDT, « un coup de massue ». Il est tombé sur les salarié·es en tout début d’année : 700 d’entre elles et eux sont concernés, donc la moitié de celles et ceux du siège de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) et un quart des 2 900 employé·es français.