Économie et social

La justice donne un coup d'arrêt surprise à la fusion Caisses d'épargne et Banques populaires

Vendredi matin, la direction annonçait en grandes pompes la naissance de la BPCE. L'après-midi, la cour d'appel de Paris donnait un coup d'arrêt à cette fusion. Saisie par le syndicat SUD et le comité d'entreprise de la Caisse d'épargne Ile-de-France, la justice a estimé que l'information donnée aux représentants du personnel pour se prononcer sur le projet de fusion avec les Banques populaires était insuffisante. Elle a ordonné une reprise de toute la procédure, le gel du processus de fusion de la première caisse du réseau de l'Ecureuil en lui infligeant une astreinte de 100.000 euros par jour. Tout est bloqué. Un déboire juridique de plus dans ce projet imposé par l'Elysée.

Laurent Mauduit et Martine Orange

Vendredi 31 juillet au matin, après dix mois de tractations et de rebondissements multiples, la voie semblait définitivement dégagée pour la fusion entre les Banques populaires et les Caisses d'épargne. L'une après l'autre, les assemblées des sociétaires des deux banques mutualistes approuvaient la création de la BPCE. Dans la foulée, la ministre des finances Christine Lagarde se félicitait dans un communiqué de la création de la deuxième banque française et annonçait l'apport de trois milliards d'euros de fonds publics pour aider le nouvel ensemble. Tout cela était prématuré.

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