Proche de François Hollande et ancien n°2 du syndicat UNSA, Jean Grosset devient le conseiller pour les affaires sociales de Jean-Christophe Cambadélis au PS. À charge pour lui de renouer avec le monde syndical, de défendre la loi Rebsamen et de remettre une pincée de social dans le logiciel socialiste.
SansSans fonction officielle à l'Élysée, Jean Grosset, ancien n°2 de l'UNSA, n'a cessé ces dernières années de voir François Hollande. Le voilà aujourd'hui qui rejoint la tête du parti socialiste pour devenir conseiller pour les affaires sociales du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis. Un choix que Jean Grosset justifie ainsi : « Qu'est-ce que je suis venu faire dans cette galère ? Faire en sorte que le PS ait un contact régulier, un dialogue, une réflexion politique avec les syndicats. » Ne masquant pas ses désaccords avec le premier secrétaire du PS, l'ancien syndicaliste souligne « la situation dramatique du PS » : « Étant dans une situation dramatique, je pense qu'il vaut mieux que des gens qui pensent à peu près la même chose travaillent ensemble », assure-t-il.