L'Etat fait les fonds de poches d'EDF pour sauver Areva

Le sauvetage d’Areva va coûter des milliards. Soucieux d’en diminuer le prix pour les finances publiques, le gouvernement souhaite qu’EDF partage la facture, en reprenant au moins l’activité de conception des réacteurs nucléaires. En compensation, l’électricien obtiendrait des hausses de tarifs et peut-être un abaissement des normes de sécurité nucléaire.

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Les salariés d’Areva sont saisis d’inquiétude. Fait rare pour le groupe : 60 % d’entre eux ont répondu le 2 juin à l’appel de l’intersyndicale pour la défense de l’emploi et de leur métier. Tardivement, très tardivement, tous commencent à prendre la mesure de la catastrophe d’Areva et du fait qu’ils vont être les premiers à en payer le prix. Après avoir annoncé une perte record de 4,8 milliards d’euros en 2014, la direction du groupe nucléaire a donné une première estimation du coût social : 5 000 emplois au moins doivent être supprimés d’ici à 2017, dont 3 000 à 4 000 en France. « C'est le moment de mobiliser car on peut peser sur les choix qui vont être faits », a expliqué sur France Info Jean-Pierre Bachmann, le coordinateur de la CFDT, premier syndicat du groupe.

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