Emmanuel Macron, libéral de gauche à droite Enquête

Aéroport de Toulouse: un caillou dans la chaussure de Macron

Le tribunal dira mardi s'il confirme des ordonnances prises en juillet, permettant aux opposants à la privatisation de l'aéroport de Blagnac de connaître le pacte secret d'actionnaires, passé par l'État avec des investisseurs chinois. En jeu : la confirmation judiciaire du mensonge d’Emmanuel Macron.

Laurent Mauduit

Maintenant qu’il a démissionné de ses fonctions de ministre de l’économie, Emmanuel Macron espère sans doute que plus aucun des dossiers dont il a eu la charge à Bercy ne viendra perturber la « grande marche » dans laquelle il s’est lancé à l’approche de l’élection présidentielle. Erreur ! Il y a un dossier, au moins, celui de la privatisation de la Société de gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (SATB), qui risque de faire office de petit caillou dans sa chaussure. Car cette privatisation donne lieu à une bataille judiciaire dont l’un des enjeux pourrait être agaçant pour l’ex-ministre : la justice devrait contribuer à ce que la preuve d’un stupéfiant mensonge d’Emmanuel Macron, révélé par Mediapart, soit définitivement confirmée et mise sur la place publique.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter