En AG, des cheminots rêvent de basculer en grève illimitée
Les deux premiers jours de la grève à la SNCF, prévue en pointillé pendant trois mois, sont un succès. Mais aux yeux des militants réunis en assemblée générale à la gare du Nord à Paris, seule la grève reconductible tous les jours est l’arme susceptible de faire plier le gouvernement. Les syndicalistes concèdent qu’il reste du travail pour convaincre leurs collègues d’emprunter cette voie.
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Ils ont frappé un grand coup, mais ne se sentent pas capables de lancer un mouvement illimité. Pas encore ? La question de la stratégie, et de la meilleure façon de faire front contre le gouvernement au vu des forces disponibles, était dans la tête de tous les cheminots, ce mercredi matin, gare du Nord à Paris. Tout au bout des voies, un peu à l’écart de l’agitation, « l’assemblée générale interservices » avait rendez-vous à 11 heures, comme chaque jour de grève depuis dix ans. Pour faire le compte des cheminots mobilisés, et évaluer l'efficacité du mode opératoire choisi : une grève intermittente, prévue pour durer trois mois, à coup de deux jours de blocage consécutifs, suivis de trois jours de reprise de l'activité.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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