Natixis cherche à abuser ses clients, la presse et l'AMF
Après la révélation par Mediapart du système des commissions occultes mis en place depuis 2008 par Natixis Asset Management (NAM), la société de gestion a plaidé la bonne foi et argué d'un « vide réglementaire ». Mais elle sait que c'est inexact. Un rapport secret de sa maison mère, BPCE, s'inquiète d'une pratique qui « n’est pas justifiable ». NAM a par ailleurs expurgé un audit transmis à l'AMF.
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Depuis que Mediapart a révélé le système des commissions occultes mis en place depuis 2008 par Natixis Asset Management (NAM) pour un montant avoisinant 100 millions d’euros (lire Natixis : les clients grugés pour gonfler les bonus), les dirigeants de la société de gestion ainsi que ceux de sa maison mère, Natixis (filiale elle-même de la banque BPCE), s’appliquent à minimiser l’ampleur du scandale, voire à l’étouffer. Mais ils n’y parviennent guère, car de jour en jour, de nouveaux indices viennent confirmer la réalité de la fraude à grande échelle qui avait été organisée au détriment des clients de l’établissement.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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