François Hommeril, le nouveau président de la CFE-CGC, veut décoller l’étiquette « réformiste » qui caractérise aux yeux de beaucoup la confédération des cadres. « Les politiques nous maintiennent dans des cases caricaturales avec leur discours “ceux qui sont d’accord avec moi, sont réformistes”, un concept positif, les autres sont des contestataires, soit un concept négatif. C’est inacceptable ! », assène celui qui a succédé à Carole Couvert lors du congrès du syndicat de l’encadrement, à Lyon, les 1er et 2 juin derniers. Candidat malheureux en 2013 contre celle qui fut la première femme à diriger la centrale des cadres, François Hommeril, 55 ans en juillet, revendique « une troisième voie », « un syndicalisme militant, pas béni-oui-oui, qui fait des propositions et sait dire non quand cela s’impose ».
Loi sur le travail: notre dossier Entretien
Loi sur le travail: «Le gouvernement ne peut pas avoir raison tout seul»
Tout en refusant de manifester, la CFE-CGC, le syndicat des cadres, rejoint le camp des opposants fermes et définitifs à la loi sur le travail. Entretien avec son nouveau président, François Hommeril, beaucoup plus tranché que sa prédécesseure, Carole Couvert.
6 juin 2016 à 08h29