Pétrole, gaz, charbon: une interdiction historique mais symbolique
Le projet de loi de Nicolas Hulot veut interdire la recherche et l’exploitation des hydrocarbures en France. Il ferme la porte à l’extraction de gaz de schiste, mais autorise les forages de pétrole et de gaz jusqu’en 2040 pour les entreprises qui en ont acquis les droits avant le vote de la loi.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Un texte historique mais symbolique : c’est tout le paradoxe du projet de loi interdisant l’exploitation des hydrocarbures que Nicolas Hulot présente mercredi 6 septembre en conseil des ministres. Il clôt une époque, celle de la recherche de pétrole, de gaz et de charbon sur le sol français, ouverte avec la révolution industrielle au XIXe siècle. Mais il n’aura qu’un effet anecdotique sur le modèle énergétique national. Les énergies fossiles extraites du sol français ne représentent qu'1% de la consommation énergétique française. Les mines de charbon ont fermé dans les années 1980 et le gaz de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, n’est plus exploité commercialement depuis 2013. Quelques rares puits de pétrole sont forés en Île-de-France et en Aquitaine.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.