La rhétorique de la réforme, fuite en avant permanente

La tendance du Medef et du gouvernement à ne faire de la nouvelle loi travail qu’une simple « première étape » relève d’un discours classique sur les réformes. Un discours qui tente de contourner les limites de ces mesures, d’éliminer tout bilan lucide par une logique du « toujours plus » s’autojustifiant.

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Une semaine après la publication des ordonnances sur la réforme du marché du travail, les réactions des milieux patronaux, du gouvernement et de la majorité parlementaire apparaissent comme très modérées. Dans un entretien accordé au JDD du 2 septembre, le premier ministre Édouard Philippe, par exemple, a relativisé un texte qui a occupé le gouvernement pendant trois mois. Pour l’hôte de Matignon, cette réforme « n’est qu’un début » dont il ne faut pas attendre trop : « Notre réforme est indispensable, mais ce n’est pas un remède miracle : c’est l’un des instruments qui doivent contribuer à faire reculer le chômage. »

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